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Mai 2019

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Shenzhen avec le Range Rover Sport PHEV | Un essai à bord du nouveau Range Rover Evoque | Architecture moderniste des années 50 en Allemagne | George Bamford et le vrai luxe | Rencontre avec Charlie Duke, un homme qui a marché sur la lune | Sous-culture du carnaval au Brésil

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VOYAGES Des personnalités tels l’inventeur Robin Wu (en haut à droite), et Seth Li, fondateur d’un laboratoire d’innovations (à gauche) font la force de Shenzhen, une métropole qui est devenue le pivot de l’inventivité qu’il y ait un revers à cette médaille, en termes de pollution. Mais non, Shenzhen dispose au contraire dans son ADN de solutions propres. Face à la baie, émanent de la brume de chaleur des monts verdoyants : Hong-Kong. Une certaine osmose s’est créée entre les deux cités. « Shenzhen a beaucoup appris de Hong Kong », se souvient Tat Lam. « Hong Kong a créé des parcs sur ses zones montagneuses, ce que nous avons fait ici aussi. La moitié de Shenzhen est verte, fait quasiment unique en Chine ». Les espaces verts ne se limitent pas aux monts qui émaillent la zone. Au volant de notre Range Rover Sport hybride rechargeable, nous évoluons en silence sur des chaussées bordées de palmiers et des enchevêtrements de lianes tropicales. Le béton et l’acier sont bordés de broussailles ombragées. Des plantes ornent même les gratte-ciel. Bordant ces zones vertes, des parkings offrent des stations de rechargement rapide entourées de palmiers et de pelouses vertes. Nous y trouvons une place, entourée de cascades et de pièces d’eau. « Tous ces développements durables répondent à une simple exigence : progresser ou ne rien faire », assure Tat Lam. La plupart des grandes villes supportent le poids de leur histoire et de leurs infrastructures préexistantes. Shenzhen n’a pas eu à subir ces freins. On a pu y prendre des risques pour son développement. Mais tester des systèmes dans une petite ville de 100 000 habitants ne reflète pas ce que sera l’effet sur une mégapole de 13 millions d’habitants. On expérimente et on conserve ce qui marche. Un homme connaît mieux que quiconque la valeur de la mise à l’échelle du modèle de Shenzhen : c’est Robin Wu. Ce pionnier de la technologie reflète l’esprit du lieu. Nous le rencontrons dans son bureau au 22 e étage d’un immeuble qui donne sur un terrain de golf et sur les tours de verre de Houhai. « Pour ceux qui se sont installés ici depuis quarante ans, pas question de revenir en arrière », s’amuse « LA PLUPART DES GRANDES VILLES SUPPORTENT LE POIDS DE LEUR HISTOIRE ET DE LEURS INFRASTRUCTURES PRÉEXISTANTES. SHENZHEN N’A PAS EU À SUBIR CES FREINS » Robin Wu. « On entre ici comme dans la religion. La plupart des success stories émanent de provinciaux venus ici, ce qui est mon cas ». Robin Wu est né dans les montagnes de la province de Jiangxi. Il y a dix ans, il faisait partie d’un groupe de spécialistes informatiques, qui avaient en particulier inventé la double carte SIM dans les smartphones. Aujourd’hui, entouré de ses derniers prototypes, il pense que le rythme effréné de Shenzhen va s’estomper. « Aujourd’hui, le monde va vers l’innovation et la capacité concurrentielle à l’échelle mondiale, bien plus que vers la production », continue Robin Wu. « Nous nous attachons à développer des produits qui ne sont pas encore dans les marchés occidentaux ». Il triture sa dernière innovation, un appareil de la taille d’une carte de crédit qui se branche sur un smartphone et le convertit, via un projecteur ou un écran, en ordinateur portable. C’est simple et net. Sa société, MeeGoPad, issue d’une fabrique traditionnelle nommée Huajian, est une cellule d’innovations qui prend des risques créatifs. Nombre de ses projets sont financés par le crowdfunding. « MeeGoPad, c’est comme un club », explique Robin Wu. « Des personnalités issues de tous les milieux s’y rassemblent et partagent leurs savoirs pour faire jaillir une nouveauté ». Il jette un coup d’œil sur les gratte-ciel environnants. « L’esprit Shenzhen, ce n’est pas uniquement l’argent », continue-t-il. « Les motivations sont plus profondes – comment améliorer la vie des gens et favoriser une meilleure vie en communauté. Autour de nous, il y a 300 sociétés importantes, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut ignorer les TPME, car il y a peu, nous étions à leur place !». De l’autre côté de la ville, le Shenzhen Open Innovation Lab est un espace qui justement met en rapport les petits entrepreneurs – ceux qui sont le véritable ferment de la cité – avec les firmes industrielles. « Au départ, nous étions une FabLab », explique Seth Li, le coordinateur de projets. C’est un concept né aux États-Unis. Une FabLab apporte un management 55

 

Land Rover Magazine

 

Land Rover Magazine vous propose des articles inspirants vous permettant de parcourir le monde au travers de valeurs propres à Land Rover : le dépassement de soi et la découverte.

Dans ce numéro, le nouveau Defender est mis à l’épreuve par deux jeunes aventuriers préparant une expédition au pôle Sud. Nous célébrons également le cinquantenaire de Range Rover avec un périple à la découverte de Dubaï. Forts du passé, nous nous tournons vers l’avenir avec un groupe de visionnaires qui nous présentent certaines des technologies qui pourraient bien transformer notre futur à tous.

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Les chiffres fournis sont issus des tests officiels du fabricant conformément à la législation de l'UE. La consommation réelle d'un véhicule peut différer de celle atteinte lors de ces tests, et ces chiffres n'ont qu'une valeur de comparaison.